1- Quelques données récentes provenant des scientifiques

Comme chacun sait, notre corps est un immense assemblage de cellules (dermiques, épidermiques, osseuses, etc … ) et chacune de ces cellules contient des particules élémentaires stables (nucléons, électrons … ), pourvues d’un infime champ électrique. La durée de ces particules stables est en principe illimitée.

Tout physicien sait, par exemple, que l’électron est indestructible et peut durer des milliards d’années; ces particules sont dites stables, car la Physique constate que, sauf accident exceptionnel provoquant la désintégration, leur durée de vie est comparable à celle de l’Univers.

Une question intéressante serait de savoir si ces particules stables et indestructibles que nous avons en nous, – nous en avons quelques milliards de milliards, – se dispersent après notre mort ou, au contraire, restent groupées par un champ quelconque pour véhiculer une entité énergétique correspondant à notre moi pensant.

Essayons d’abord de voir comment elles se comportent en nous. Sont-elles indépendantes entre elles, ou bien sont-elles conditionnées par des champs électromagnétiques coordonnant leurs activités?

Les expériences du professeur H.S. Burr

Harold S.Burr, de l’Université de Yale, et ses collaborateurs ont, dès 1939, entrepris des recherches sur les oeufs de salamandre, sur les enzymes, puis sur les animaux et enfin sur l’homme. Ils observèrent que le développement de l’être vivant est fonction non seulement du programme génétique, codé dans le noyau des cellules, mais aussi d’un champ organisateur électrodynamique.

Burr prend l’exemple de l’aimant pour donner une idée du fonctionnement: « Si l’on éparpille de la limaille de fer sur un morceau de carton maintenu au-dessus d’un aimant, elle se disposera suivant le dessin des lignes de force propre au champ de l’aimant. Et si l’on jette cette limaille pour la remplacer par une nouvelle, celle-ci adoptera le même dessin que la précédente ».

Quelque chose du même genre se produit dans les organismes vivants. Les cellules de toutes les parties composantes de ces organismes sont en permanence vieillies, rejetées, renouvelées, remplacées par de nouvelles tirées de l’environnement. L’existence d’un champ électrique organisateur donne une explication au fait que les nouvelles cellules soient capables d’adopter les mêmes fonctions et de s’assembler suivant le même plan que les anciennes (5).

La doctrine traditionnelle selon laquelle les éléments chimiques déterminent la structure de l’organisme n’explique pas pourquoi une certaine consistance structurale persiste, malgré un métabolisme et une chimie en perpétuel changement. La découverte mérite d’être soulignée.

L’existence de ce champ aide aussi à expliquer pourquoi jusqu’ici nous n’avions pu trouver un moyen sûr pour distinguer la vie et la mort. Tant que ce champ électrodynamique existe, si faible soit-il, la mort clinique, – constatée ou déclarée chez certains accidentés ou comateux, -peut être réversible sous l’effet sous l’effet des nouvelles techniques de réanimation.

A l’aide de détecteurs ultra sensibles, Burr et son équipe ont réussi à prouver que tout organisme vivant possède bien un champ électrique, une sorte de moule électro-énergétique de son enveloppe vivante. Les valeurs du potentiel du champ suivent les états de santé de l’organisme en question S’il est malade, le potentiel diminue. Celui d’un homme bien portant peut être détecté jusqu’à une distance de six mètres.

Que devient ce champ électrodynamique après notre mort? Il disparaît. Les détecteurs ne le perçoivent plus près du cadavre, mais il n’est pas pour autant annihilé, car rien ne se perd dans la nature, dit le principe de la conservation de l’énergie. D’autres expériences vont nous renseigner.

En Russie soviétique on travaillait déjà la question

Parmi les chercheurs ayant travaillé sur ces questions, les plus célèbres ne sont pas nécessairement américains, comme le Pr.Burr, mais des russes de l’époque stalinienne, appelés les Kirlian, plus précisément: Semyon D. Kirlian et son épouse Valentina Chrisanfovna. Ils appartenaient à l’Université d’Alma Ata, dans le Kazakhstan.

Leurs recherches apportent des indices sur l’existence du corps énergétique. Même si les résultats ont été contestés, les travaux valent d’être connus. Les Kirlian avaient été intrigués par les énergies décelées en acupuncture, puis par les phénomènes de

l’aura, – mot désignant l’enveloppe énergétique et lumineuse entourant les organismes vivants. Ils découvrirent que tout organisme vivant possède ce qu’ils appelèrent un corps de plasma biologique. Là, il faut expliquer sans doute le sens du mot plasma: il paraît désigner ici le quatrième état de la matière, lorsque celle-ci se présente sous la forme d’un courant de particules ionisées.

Les expériences des Kirlian commencèrent en 1939. Ils créèrent un champ électrique à haute fréquence leur permettant de prendre des photographies de l’aura, cette aura dont on vient de parler et qui ne peut être vue sans appareillages. Ils photographièrent ainsi des plantes, des animaux, des parties du corps humain. Ils ont pris quelques centaines de clichés de ces enveloppes énergétiques et lumineuses, parfois de couleur bleu ciel, lilas ou jaune, brillantes ou estompées, souvent en mouvement, avec une luminosité constante ou, au contraire, avec des flamboiements intermittents.

Tout être humain, constatèrent-ils, émet une aura qui se modifie constamment suivant les émotions, l’état d’esprit et surtout l’état de santé de l’individu. Lorsqu’il est malade, son aura diminue. Il peut même s’estomper presque complètement. Sémyon Kirlian en a fait l’expérience à ses dépens. Un jour où il était malade, surpris de ne pouvoir photographier son aura, il crut à une défectuosité de ses appareils et se mit à les démonter … pour rien!

L’aura, remarqua-t-il aussi, ne paraît pas tributaire de l’énergie calorifique dégagée par le corps, ni des décharges du potentiel électrique du cerveau. La mort ne semble pas la détruire, tout au moins dans l’immédiat. Ainsi, après avoir coupé une feuille sur un rameau, les Kirlian constatèrent la persistante affaiblie, mais visible, du champ bioplasmique à l’endroit de la feuille disparue. De même, lorsqu’un individu est amputé d’un doigt ou d’un membre, il en subsiste une aura affaiblie, une sorte de fantôme.

Voilà, sans parler de l’acupuncture, l’une des façons normales (il y en a d’autres moins normales que nous allons découvrir) révélant l’existence d’une sorte d’enveloppe ou de moule électro-énergétique afférents à notre corps physique.

Et si nous avions un deuxième corps ?

Ce moule électro-énergétique de notre corps peut-il être considéré comme un deuxième corps?

Puisqu’il parait en épouser la forme, on l’appelle corps (suivi d’un qualificatif). Les chercheurs russes de l’Université d’Alma-Ata, qui ont poursuivi les recherches des Kirlian lui ont donné, en 1968, le nom de corps de plasma biologique et ont déclaré dans un rapport qu’il n’est pas seulement un ensemble de particules, mais qu’il est un organisme complet et homogène, fonctionnant comme un tout (6).

Ils ajoutent qu’il produit ainsi ses propres champs électro-énergétiques et qu’il est à l’origine des champs de force biologiques (7). On en verra plus loin les effets.

Les chercheurs dits «occidentaux» ont préféré donner à ce corps d’autres noms : corps bioplasmique, champ bioplasmique, corps-énergie, corps énergétique…Ce dernier semble prévaloir. Un médecin français s’y intéressant, le Dr. J. Fontaine, a publié en 1983, aux Editions Robert Laffont, un livre intitulé La médecine du corps énergétique.

Une découverte restée quasi secrète.

Posez la question autour de vous. Vous constaterez que, même parmi les médecins, rares sont ceux au courant de l’existence de ce corps. On peut y voir trois raisons.

La première est que ce corps est invisible, composé de particules élémentaires ultra microscopiques, de champs d’énergie et d’ondes vibratoires. Il faut tout un appareillage pour voir son aura. Il faut aussi toute une longue expérience de spécialiste pour constater en acupuncture ses méridiens et ses points d’ancrage sur notre corps biologique.

La seconde raison est que ce corps invisible, inconsistant, immatériel, ne semble pas devoir mourir comme notre corps biologique. Il paraît bien, en effet, être un indice important de notre survie. Cela, la plupart des « rationalistes » n’en veulent pas et vous objectent qu’ils n’ont pas « à faire de la métaphysique» !

Une troisième raison peut apparaître dans le fait que ce corps énergétique, connu autrefois sous d’autres noms, double fluidique, corps airai, corps subtil, corps éthérique…entrait dans ce qu’on appelle avec une petite nuance de mépris l’ ésotérisme, où l’on parle d’apparitions, de fantômes, etc …

Aujourd’hui, des expériences de plus en plus nombreuses – nous allons en voir – montrent la réalité de l’existence du corps énergétique: il sort de l’ésotérisme pour entrer dans le domaine scientifique et devient sujet d’études et d’expériences. Des groupes de spécialistes se sont formés pour l’étudier, lui et ses manifestations, ainsi l’ lANDS (International Association for Near Death Studies), possédant des ramifications en diverses capitales, par exemple, à Paris, lANDS-France (http://iands-france.org.pagesperso-orange.fr) On y passe au feu de la critique et d’enquêtes les faits présentés.

Y a-t-il deux entités opposées, le corps et l’âme?

On entend parfois parler de l’âme et du corps comme deux entités opposées, – et ceci depuis Platon (mort vers 347 av. J.C.) et ses nombreux disciples, les platoniciens. Y aurait-il ainsi une sorte de dualisme entre le corps et l’âme? Selon Platon, seule l’âme vivrait après la mort du corps biologique.

Ce dernier, appelé aussi corps physique, est évidemment à part: il tombe en cendres après notre mort. Notre corps énergétique, force organisatrice qui maintient en nous les fonctions vitales, en tant que champ électro-énergétique, nous pousse à agir et à penser. Son «poste de commandement» paraît occupé par notre moi pensant, appelé communément l’âme, – d’où l’expression rendre l’âme pour désigner la mort. Toutes les expériences de « sorties du corps» dont nous allons parler révèlent que l’âme s’en va avec le corps énergétique (8), comme s’il était son enveloppe ou son véhicule, justifiant ainsi l’adage « l’âme ne peut vivre sans un corps qu’elle anime »

Sur ce sujet, les chercheurs de l’Université d’Alma-Ata, se sont livrés près des mourants, à de curieuses expériences, en chambre noire. Elles sont mentionnées dans les rapports d’Ostrander et de Schroeder qui seront cités. En voici une:

Au cours de leurs expériences sur le procédé Kirlian; les Russes ont souvent eu l’occasion de photographier le corps-énergie au moment de la mort. Petit à petit, tandis que se meurt le corps physique, on peut voir des étincelles et des éclairs provenant du corps bioplasmique jaillir dans l’espace, s’élever lentement dans les airs, puis disparaître hors de la vue (9).

Le texte laisse perplexe, car le corps-énergie n’a jamais été vraiment photographié (à notre connaissance). Toutefois, puisque la Physique nous enseigne les rapports étroits existant entre la lumière et l’énergie, il n’est pas invraisemblable qu’en chambre noire, près d’un mourant, on puisse voir des vestiges d’énergie lumineuse s’échapper du corps énergétique vers les hauteurs. La traduction donnée ici semble parler du corps-énergie et du corps bioplasmique comme s’il s’agissait de deux corps différents …. On sait seulement que l’expression corps bioplasmique est préférée par les Russes.

On discutera sans doute encore longtemps sur la nature exacte de ce corps, enveloppe de notre moi-pensant. La plupart des spécialistes pensent qu’il est constitué d’ondes vibratoires, de champs électro-énergétiques et sans doute aussi de particules stables.

Rémy chauvin, professeur honoraire à la Sorbonne, invite à se débarrasser de certaines habitudes de pensée: « Pour les Anciens, écrit-il, la matière était dure comme la pierre et la conscience inconsistante comme la fumée … Nous avons bien changé ( … ) Dans le vide quantique, les particules ne sont pas forcément ce qu’il y a de plus intéressant. Ce qui compte, ce sont les champs énergétiques qui se bousculent au niveau des quanta» (10)

Chap. 2  Les « sorties du corps ».